Journal -supposément- thérapeuthique...

Été, date inconue -car compter les jours n'aurait fait qu'accentuer ma souffrance-, nuit calme et morne à bord d'un avion alors que mon ange gardien dort près de moi

Cher cahier,
oh toi modeste tas de papier reliés vendu dans les boutique à 10 sous,

Tu ne puis imaginer comme tu a pu me faire envie alors que j'étais prisonier, tel une corneille enfermé pour n'avoir que de trop sombres ailes... Je ne pouvais plus communiquer leurs pensées, ni même t'écrire; Tu n'étais que traîte espion au service des thérapeutes douteux qui me détenaient...

Passé. C'est fini, je ne dois plus retourner en arrière si je veux essayer de guérir. Ces idiots ne pouvaient rien pour moi, de toute façon, et je le savais depuis le début.

Ils ne fesaient qu'empirer les choses: J'étais, -et je suis toujours- graphomane et un peu trop protecteur envers mes écrits, je suis maintenant schizofrène également.

Bon boulot messieurs les travailleurs psychologiques! Vous ajouter d'autres troubles à vos patients! Super, avec plus de problèmes à traiter, vous serez mieux rémunèrés! De toute manière, VOUS NE FAITES STRICTEMENT RIEN POUR LES AIDER!

Heureusement, j'ai pu m'en tirer. Heureusement... Comment puis-je écrire une telle chose!? J'ai comdamné un ange à se faire lapider par des policiers idiots! BRAVO! Je m'enfonçe! Deux crimes pour le prix d'un! Wow!

Bah, on pourrat pas trop m'en vouloir, je suis "atteint-d'une-maladie-mentale-à-taux-de-risques-élevés". Un débile, moi! Ha ah... Oh... si j'avais sut...

Au moins j'essaie de m'aider un peu... Les journaux intimes sont réputés pour avoir des vertues thérapeuthiques... Thérapeutique, mon c...!

Walter.